À l’approche de la rentrée, et au vu des événements écologiques actuels, chacun s’interroge sur les habitudes écoresponsables à adopter. Et si on commençait par changer nos pratiques sur notre lieu de travail. Les Français passent en général 7 à 10 h dans les locaux de leur entreprise : c’est plus d’un tiers de leur journée. Alors qu’elles sont les bonnes habitudes à avoir pour marier écologie et business ?
La voiture, et si je l’oubliais
Pour commencer la rentrée, pourquoi ne pas privilégier les transports en commun, le vélo ou même le covoiturage ? À Paris, comme dans la plupart des grandes villes de France, 80 % des véhicules ne transportent qu’une seule personne et 42 % parcourent, avec leur voiture, qu’une dizaine de kilomètres. Qu’est-ce qu’une dizaine de kilomètres si ce n’est qu’une distance adéquate pour troquer sa voiture contre son vélo. De nos jours pour inciter leur personnel à devenir écoresponsable, les entreprises ont mis en place, depuis sa création en 2016, une indemnité kilométrique vélo, c’est-à-dire une allocation forfaitaire versée par l’employeur pour indemniser le salarié lorsque ce dernier doit utiliser son véhicule personnel pour son activité professionnelle. Et pour les jours de pluie, vous n’avez plus d’excuses grâce au covoiturage ! En plus d’être une bonne alternative, il vous permet de faire des économies et de limiter vos émissions de CO2 tout en partageant un moment convivial.
À la pause-café, et si je limitais mes emballages
Ce petit instant de détente que le gobelet en plastique vient gâcher. Avec l’apparition du 7e continent, ce petit objet anodin qui vous apparaît inoffensif est source de pollution, et il augmente considérablement votre empreinte carbone. Les Français en utilisent près de 4 milliards par an. Et quoi de mieux que de troquer votre gobelet pour une tasse à café voire une éco-cup. De même, quand vient l’heure d’aller déjeuner, si vos collègues vous proposent d’aller acheter un plat cuisiné à emporter… réfléchissez-y à deux fois ! En effet, en plus d’être suremballés, ces produits, remplis de conservateurs, sont des aliments ultra-transformés qui augmentent le risque de cancer. Alors, pourquoi ne pas associer santé et environnement !
Les offres de mon entreprise, et si je les rendais écoresponsables
Après être devenu auprès de vos collègues le roi du tri sélectif au bureau maintenant vient l’heure de travailler. Et si vous recycliez maintenant votre métier ? Par exemple, Junior ISEP en tant que Junior-Entreprise proposant des offres dans le domaine du numérique, peut présenter à ses clients des solutions écoresponsables. Actuellement les sites internet polluent considérablement. Le Web représente à lui seul 2% des émissions de gaz à effet de serre, ce qui, pour vous donner un ordre d’idée, correspond à la pollution engendrée par le 6 ème pays pollueur au monde : l’Allemagne. Chaque fois qu’une personne ouvre une seule page Web, celle-ci émet 20 milligrammes de CO2 par seconde. En tant que Junior conceptrice, développeuse et créatrice de sites Web, nous avons la possibilité de réduire cet impact et cela peut passer par différents aspects.
Tout d’abord nous pouvons optimiser la résolution de nos images afin de perdre en temps de chargement, mais surtout de perdre en consommation d’énergie. Peut s’ajouter à la liste des fichiers imposants, les vidéos. Certes attractives ces dernières réduisent l’écoresponsabilité de votre site, d’autant plus si vous les configurez en haute résolution et avec lecture automatique. La charge paresseuse deviendra alors votre plus fidèle allié, elle permettra de ne pas charger toutes les images instantanément, l’utilisateur devra donc faire défiler toute la page pour charger tous les contenus. Il existe encore une multitude d’outils pour créer votre green site tel que la mise en cache du Web ou encore le nettoyage régulier des plug-ins, commentaire de spam … Enfin comme tout site internet vous aurez forcément besoin d’un hébergeur. Alors, pourquoi ne pas utiliser un hébergeur écologique ! Avec des serveurs, des centres de données et des systèmes de refroidissement consommant de l’électricité, le fait de trouver une entreprise utilisant des énergies renouvelables contribue grandement à réduire l’impact de votre site Web sur l’environnement. Ainsi, en mettant en œuvre ces modifications simples, nous pouvons tous contribuer à rendre nos offres commerciales, telles que les sites Web plus écologiques.
Mes mails, et si je faisais le tri
Si Internet était un pays, ce serait le sixième consommateur d’énergie et le septième émetteur de CO2. Si ce constat vous donne des frissons dites-vous que ceci est irréversible et que nous sommes tous responsables. Le moindre clic peut aider à réduire les dégâts. Vous pouvez, dans un premier temps, entamer le nettoyage de la boîte mail. Car oui, les courriers électroniques évitent la déforestation, mais en envoyer c’est tout de même polluer. Chaque mail envoyé émet 10 grammes de CO2. Or, en seulement une heure, environ 10 milliards de mails sont échangés dans le monde entier. Les spams – les courriers indésirables – représentent 9 mails sur 10. À eux seuls, ils émettent autant de CO2 que trois millions de voitures par an ! Une bonne manière de réduire son empreinte carbone.
De la stratégie RSE de mon entreprise, et si je m’en informais
Et votre société, savez-vous quels sont ces projets de Responsabilité Sociétale des Entreprises ? Vous savez ses actions qu’elle entreprend pour la protection de l’environnement, le bien-être social-éthique des salariés et les conditions de production de ses fournisseurs ? Comme 34% de vos collègues, vous ne savez pas citer une action de votre boîte en la matière. Si vous souhaitez en savoir plus, vérifiez vos mails ou parlez-en avec votre manager ou le responsable RSE. Ce sera sûrement l’occasion pour vous de vous impliquer davantage dans la stratégie RSE de l’entreprise, que ce soit dans votre travail quotidien, à travers un mécénat de compétences ou un projet en intrapreneuriat !
Après toutes ces informations, et si vous aussi, vous deveniez écoresponsable au travail ?