Une question revient de plus en plus souvent de la part de nos Clients : « comment compenser mon empreinte carbone ? ». Cette question tout à fait légitime démontre la prise de conscience de notre société pour la question écologique, et en particulier le réchauffement climatique. C’est pourquoi nous allons essayer d’y répondre le plus exhaustivement possible en abordant tous les moyens de parvenir à une empreinte carbone neutre, ou presque.
I. Consommation d'énergie
Tout d’abord, il est important de comprendre que nos actions du quotidien induisent une consommation d’énergie : utiliser des appareils électroniques (ordinateur, télévision, smartwatch...), stocker des données, envoyer des mails ou se déplacer. L’utilisation de cette énergie implique systématiquement un rejet de CO2 (dioxyde de carbone) dans l’atmosphère. Ce rejet de CO2 est notamment dû à la production d’énergie à partir dematières premières tels que le charbon, le pétrole, l’uranium, ou à l’aide d’infrastructures telles que les éoliennes, les panneaux solaires ou les barrages hydrauliques. Chacun de ces moyens de production rejetant une certaine quantité de CO2 dans l’atmosphère.
À titre d’exemple, voici la liste des moyens de production associée à leur quantité de CO2 rejetée pour la production d’un kWh d’électricité :
- Le nucléaire : 6 g de CO2 par kWh ; - L’éolien : 11 g de CO2 par kWh ; - L’hydraulique : 24 g de CO2 par kWh ; - Le solaire : 41-48 g de CO2 par kWh ; - Les bioénergies (biomasse) : 230 g de CO2 par kWh ; - Le gaz : 490 g de CO2 par kWh ; - Le charbon : 820 g de CO2 par kWh.
Sans détailler le fonctionnement de l’effet de serre, que je laisserai aux spécialistes, le rejet de CO2 implique un réchauffement de l’atmosphère terrestre.
Nous comprenons donc que compenser son empreinte carbone c’est compenser le rejet de dioxyde de carbone engendré par la consommation d’énergie induite par l’ensemble de ses actions.Il semble donc logique que la première étape de ce processus soit d’établir un bilan carbone, c’est-à-dire un bilan de la quantité de CO2 rejetée par vous ou votre entreprise sur un an. Cela permet de se rendre compte de l’impact de son activité sur l’environnement, de déterminer les secteurs qui nous font rejeter le plus de CO2, et ainsi de prendre les actions nécessaires pour diminuer notre rejet de carbone.
II. Minimiser sa consommation d'énergie
En effet, une fois le bilan carbone établi, la première action à effectuer pour compenser son empreinte carbone est de la minimiser. Moins vous consommez d’énergie, moins vous rejetez de dioxyde de carbone, moins vous avez besoin de compenser les émissions induites par votre activité.
Une fois cela dit, comment réduire sa consommation d’énergie ? Une multitude d’actions sont possibles pour y parvenir et je vais essayer de les lister pour vous ici de façon non-exhaustive :
- Si vous avez vos propres serveurs, comme Junior ISEP, optimisez leur utilisation.Cela passe par une répartition réfléchie des ressources stockées ou hébergées sur vos machines. Prenez également en compte l’usure de ceux-ci, il est bien souvent intéressant de renouveler sa flotte de serveurs car l’usure réduit le rendement en énergie des machines augmentant ainsi la consommation d’énergie. Vous pouvez également utiliser la chaleur produite par vos serveurs pour vous chauffer. Chez Junior ISEP, nous n’avons pas besoin de faire fonctionner de radiateurs car nos serveurs nous fournissent toute la chaleur dont nous avons besoin l’hiver. L’été, nous aérons leur pièce afin de diminuer l’énergie nécessaire à leur refroidissement ;
- Si vous n’avez pas vos propres serveurs, privilégiez un hébergement local. JuniorISEP recommande OVH (hébergeur français) à tous ses Clients pour la qualité et la simplicité d’utilisation de leurs services ;
- Pour vos prestations externes ou dans le choix de vos fournisseurs, privilégiez des acteurs avec une faible empreinte carbone. En effet, l’empreinte carbone de vos fournisseurs pour la réalisation des missions que vous leur commandez est la vôtre. C’est pourquoi Junior ISEP lance une nouvelle phase de neutralisation de l’impact carbone de ses prestationspour la durée de la mission et un an après la livraison de l’outil ;
- Vous pouvez également explorer les solutions offertes par les différents fournisseurs d’électricité. Certains proposent des options spécialement conçues pour les professionnels visant à réduire leur consommation grâce à l’IA ou à la domotique.
III. Compenser sa consommation d'énergie
Une fois votre consommation d’électricité optimisée, il vous reste à la compenser. Compenser son impact carbone c’est investir dans des projets qui contribuent à réduire les rejets de dioxyde de carbone. Cela peut se faire en plantant des arbres qui absorbent du CO2 et rejettent du dioxygène (O2) grâce au phénomène de photosynthèse. C’est la solution qu’a choisie Junior ISEP, mais d’autres investissements peuvent être faits dans le même objectif.
Un arbre absorbe 25 kg de CO2 par an en moyenne (entre 10 et 40kg/an). Cela signifie que chaque année, un arbre amortit la production de près de 4 200kWh d’électricité produite grâce à une centrale nucléaire (72% de la production d’électricité en France). Un ordinateur allumé 8 heures par jour durant un an consomme en moyenne 600 kWh, cela signifie qu’un arbre compense l’utilisation de sept ordinateurs durant une année à raison de 8 heures par jour.
Junior ISEP aide ses Clients à atteindre le net zéro en proposant des prestations incluant une phase de bilan carbone de la mission et de compensation à 100% du CO2 rejeté ainsi que la compensation pour la première année d’hébergement.